Qui est Michel Groussaud ?
Dans ma prime jeunesse, comme tout enfant, direz-vous, j’utilisais le dessin comme moyen d’expression, une façon de m’évader face aux ennuyeuses conversations des adultes. Plus tard, pendant les cours de mathématique, les hyperboles et les paraboles se transformaient sur mes feuilles de cours en de gracieuses courbes féminines.
Toute ma vie professionnelle a été, planning - précision, réunions - ponctualité, rapports - rigueur, poésie du monde industriel. Peu de place à la création et à l’imagination.
Autodidacte, j’ai pratiqué le dessin, l’aquarelle, l’acrylique, et enfin la peinture numérique. La condition d’autodidacte est la forme d’apprentissage la moins immédiatement enrichissante mais être autodidacte c’est explorer un domaine à sa guise et c’est cette forme d’apprentissage qui est le mieux adapté à ma personnalité.
J’ai passé plusieurs années en tant qu’élève des Beaux Arts de Troyes où j’ai étudié le dessin, le modelage et la peinture
J'ai commencé la peinture numérique en 2009. J'ai frappé à la porte d’une société spécialisée dans les sites internet qui a bien voulu m’accueillir au sein de son équipe et j’ai commencé à découvrir les outils de base de logiciels de traitement d’image. C’est à cette période que j'ai réellement amorcé ma passion pour la peinture numérique.
Mes champs d'inspiration artistiques
L'utilisation de logiciels de traitements d'image comme support de création est en train de révolutionner le domaine pictural. Les fichiers que nous créons sont totalement immatériels. Afin de rendre concret notre démarche créative nous utilisons des supports imprimés mis à disposition.
Il est possible maintenant de franchir une étape supplémentaire et donner vie à nos tableaux grâce à des logiciels d'animation qui peuvent être vu par les réseaux sociaux ou par des moyens audiovisuels numériques.
Mes travaux s’orientent actuellement vers ce domaine encore peu explorer de l’animation d’une oeuvre numérique.
Peinture numérique
J’ai recours à différents logiciels qui me permettent de créer d’une façon aléatoire des formes, des traits, des couleurs.
Mes tableaux sont semi-abstraits. La plupart d’entre eux sont intuitifs, sensoriels. Ils prennent source à partir d’un flash, d’une perception, d’un sentiment, d'une émotion. Rien au départ n’est structuré, organisé avec un objectif bien défini. Je me laisse porter par mes intuitions.
Lorsqu’un sujet émerge à partir de ces formes totalement irréelles je rentre dans une phase de création. Le fait que naissent au hasard, sans planification ni réflexion, m’invite à m’aventurer dans des mondes imaginaires et oniriques.
Réalité augmentée
Une fois le tableau créé, une animation vient en superposition du tableau « en réalité augmentée » (*). Cette animation raconte soit une histoire, soit s’inscrit dans une création purement esthétique. Je joue sur des variations en faisant évoluer des formes et des couleurs. Les séquences s’alternent, se modifient en des changements sensibles ou parfois imperceptibles.
L’animation se regarde à travers un smartphone ou une tablette numérique connectée.
Se laisser aller à la contemplation de mon travail, c'est s'aventurer dans un monde où le réel est allié à l'abstrait, où la vie intérieure se concrétise par une fluctuation de formes et de couleurs.
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